Cherif Mballo 
L’ambassadeur iranien en Syrie, Hossein Akbari, a démenti les rumeurs d’un coup d’État militaire à Damas impliquant le directeur général de la sécurité de l’État syrien, Hosam Louqa, et une prétendue tentative de détention du président Bachar al-Assad.
« Les informations publiées sur certaines plateformes iraniennes en ligne au sujet d’un coup d’État à Damas nous ont surpris », a déclaré Akbari, soulignant que « l’armée syrienne sait ce qu’elle doit faire. Cette sédition sera écrasée, si Dieu le veut ».
L’ambassadeur a également établi des liens entre les mouvements des factions d’opposition en Syrie et les pertes d’Israël au Liban, suggérant un soutien international aux militants, y compris des équipements de pointe liés aux pays européens.
Le commandement général de l’armée syrienne a auparavant démenti ces rumeurs, les qualifiant de campagne médiatique plus vaste menée par des « organisations terroristes armées ». Dans un communiqué, le commandement a accusé les forces de l’opposition de diffuser de « fausses nouvelles » pour saper le moral des civils et des soldats syriens.
« L’opération antiterroriste progresse avec succès », a affirmé le commandement, annonçant des plans pour une contre-offensive visant à reprendre les zones perdues.
Le conflit s’est intensifié depuis le 27 novembre, lorsque Hayat Tahrir al-Sham (HTS) a lancé une offensive dans l’ouest d’Alep. Les forces de l’opposition ont rapidement progressé, capturant des points clés de la ville d’Alep, notamment la place Saadallah Al-Jabiri et le château d’Alep. Samedi, HTS et les factions alliées avaient pris le contrôle total de la province d’Idlib, s’emparant de villes stratégiques telles que Ma’arrat al-Nu’man et Khan Sheikhoun.
L’armée syrienne a confirmé qu’elle se préparait à une contre-offensive, décrivant les affrontements actuels comme l’une des escalades les plus intenses dans la région depuis 2020.
